A deux mois près, j’ai le même âge que Question pour un champion, la célèbre émission de télévision sur France 3 que mes grands-parents suivaient attentivement quand j’étais enfant et qui perdure aujourd’hui encore.
J’aime bien commencer les cours que je donne par une question, dans l’idée de susciter une interrogation, de mettre la machine de la pensée en action. Parfois je projette une image ou présente un objet comme support. Souvent le jeu de questions-réponses dure un peu. Les questions peuvent être fermées (quel est l’artiste qui a peint ce tableau ?) ou plus ouvertes (pourquoi l’artiste a-t-il choisit de dessiner un château sur les sourcils du personnage ?). Parfois ce sont de vraies questions : je n’ai moi-même pas trouvé de réponse satisfaisante à mon interrogation. Parfois les élèves m’aident à trouver un début de réponse. Parfois les élèves posent des meilleures questions que les miennes. Parfois leurs réponses amènent de nouvelles questions. Parfois les réponses divergent et le débat émerge. La réflexion se construit dans l’interaction.
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